La politique du bâillonnement et ses conséquences sur les droits humains logiques, raisonnables et légitimes
- Hatim Ouajir
- 6 oct.
- 2 min de lecture
La liberté d’expression constitue l’un des droits fondamentaux garantissant la dignité de l’être humain et représente un pilier essentiel pour l’édification d’une société démocratique et équilibrée. Cependant, ce que l’on appelle la politique du bâillonnement constitue une régression dangereuse de ces valeurs, car elle s’exerce parfois de manière directe — par l’interdiction ou la répression —, et parfois de manière indirecte — par l’intimidation, la désinformation médiatique ou la pression sociale.
Le bâillonnement ne se limite pas à faire taire les voix dissidentes ; il est également une manifestation de l’affaiblissement de la conscience collective. En restreignant l’espace du dialogue et du débat public, il prive le citoyen de son rôle critique et de son droit à la responsabilité. Par conséquent, plusieurs droits humains logiques, raisonnables et légitimes se trouvent affectés : le droit à la participation, le droit à l’accès à l’information, et le droit à une vie digne et équitable.
Les effets négatifs de cette politique ne touchent pas uniquement les individus, mais s’étendent à l’ensemble de la société. Elle affaiblit la confiance entre les citoyens et les institutions, renforce la culture de la soumission au détriment de la citoyenneté active, et freine l’évolution intellectuelle et politique. De plus, elle entrave la réalisation d’un développement durable fondé sur la participation et la transparence.
Ainsi, le respect de la liberté d’expression ne doit pas être considéré comme un choix secondaire, mais comme une nécessité civilisationnelle et morale garantissant l’équilibre et la stabilité de la société. Tout système cherchant à faire taire les voix critiques perd progressivement sa légitimité, car la liberté d’expression n’est pas une faveur accordée par les autorités, mais un droit fondamental et inaliénable de tout être humain.
Dans ce contexte, le rôle de la société civile apparaît comme une force pacifique essentielle pour défendre la liberté d’opinion et d’expression, à travers la sensibilisation aux droits, l’organisation de campagnes de plaidoyer et la promotion du dialogue entre les citoyens et les autorités. Plus la conscience collective s’élève, plus la peur recule et la participation s’élargit ; ainsi, le respect de la liberté d’expression devient la pierre angulaire d’une société juste, démocratique et équilibrée.






Commentaires