Avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975 : Reconnaissance internationale de la légitimité historique du Maroc sur le Sahara
- Hatim Ouajir
- 16 oct.
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Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de Justice de La Haye a rendu son avis consultatif sur la question du Sahara marocain, à la demande de l'Assemblée générale des Nations Unies. Cet avis visait à déterminer si le Sahara était une « terre sans maître » (terra nullius) avant la colonisation espagnole et s'il existait des liens juridiques et politiques entre lui et le Maroc ou la Mauritanie.
L'avis de la Cour était clair et sans appel : elle niait que le Sahara fût une terre sans maître avant la colonisation espagnole. Au contraire, elle affirmait l'existence de liens d'allégeance et de loyauté entre les habitants du Sahara et le trône marocain, c'est-à-dire entre les tribus sahraouies et les rois marocains auxquels les Sahraouis avaient volontairement prêté allégeance, dans le cadre du système marocain traditionnel fondé sur l'allégeance comme symbole de souveraineté et d'unité nationale.
Cette décision a constitué une victoire juridique et diplomatique pour le Maroc, démontrant à la communauté internationale que le Sahara avait toujours fait partie de l'entité marocaine et que la relation entre eux ne reposait pas uniquement sur des liens tribaux ou culturels, mais sur des liens de souveraineté et d'allégeance légitime. Cette décision a également constitué l'un des piliers fondamentaux de la Marche verte, proclamée par feu le roi Hassan II le même jour, appelant les Marocains à marcher pacifiquement vers le Sahara pour le reconquérir du colonialisme espagnol.
D'un point de vue analytique, on peut affirmer que l'avis de la CIJ a marqué un tournant dans la cause nationale marocaine, lui conférant une dimension juridique internationale, renforçant la légitimité historique et politique du Maroc sur le Sahara. Il a également souligné que la résolution du conflit doit reposer sur la reconnaissance de la réalité historique et de la légitimité juridique, plutôt que sur des considérations politiques ou idéologiques.
À ce jour, cette décision reste une référence fondamentale dans la défense de l’intégrité territoriale du Maroc et la preuve que la question du Sahara n’est pas simplement un différend régional fabriqué, mais plutôt une cause nationale juste fondée sur l’histoire, la légitimité et le droit international.






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